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Histoires de Xayah et Rakan disponibles !

Histoires de Xayah et Rakan disponibles !
 
Xayah et Rakan n'avaient pas encore leur histoire complète en ligne. Elles sont désormais arrivées sur le site univers dédié à l'histoire du jeu.
 
Xayah - Rebelle
 
Précise et meurtrière, Xayah est une révolutionnaire vastaya menant une guerre personnelle dans le but de sauver son peuple. Elle se sert de sa célérité, de sa ruse et de ses plumes tranchantes comme des rasoirs pour terrasser tous ceux qui se dressent sur sa route. Xayah se bat aux côtés de son partenaire et amant, Rakan, pour défendre leur tribu dépérissante et rendre à leur race ce qu'elle considère être sa gloire d'antan.
 
Enfant, Xayah adorait écouter son père entonner les chants traditionnels ancestraux dédiés aux héros vastayas. Ces mélodies envoûtantes la transportaient à une époque depuis longtemps oubliée, quand le royaume spirituel virevoltait librement au cœur du monde physique. Mais à chaque nouvelle génération, les humains avançaient d'autant plus dans les terres de la tribu Lhotla, ravageant l'essence sauvage et chaotique d'Ionia pour leur propre profit. Bien décidée à ne pas assister à la disparition des siens sans réagir, Xayah ignora les décrets de son peuple et entreprit de raisonner les humains.
 
Elle s'aventura dans des villages situés bien au-delà des terres de sa tribu retirée et comprit bien vite qu'elle ignorait presque tout du monde extérieur. Elle fut assaillie par un groupe de villageois démunis dont certains essayèrent de dérober ses plumes dans l'espoir qu'elles soient des trophées inestimables. D'autres, redoutant son étrange apparence, appelèrent les autorités, la forçant ainsi à se défendre. Quand elle les embrocha avec ses plumes acérées, les assaillants de Xayah comprirent rapidement à quel point il était dangereux de se dresser contre elle.
 
Désemparée, elle rentra dans son village, où elle découvrit que toute sa tribu, son père y compris, avait disparu sans laisser de traces. Un temple antique des Vastayas avait été souillé par une magie des ombres contre nature, perturbant ainsi le lien avec le monde spirituel. Elle détruisit le temple afin d'entraver les dégâts de la corruption. Presque instantanément, la magie déferla de nouveau sur les terres environnantes. C'était un spectacle magnifique, mais sa tribu restait introuvable.
 
Après des années passées à voleter d'un bastion fortifié à un autre en laissant derrière elle une traînée de cadavres, elle commença à être surnommée la « Corneille violette ». Elle vivait seule, l'esprit uniquement concentré sur sa mission suivante, sur la prochaine étape du combat pour libérer son peuple.
 
Mais elle fit la rencontre d'un autre Vastaya qui allait changer sa vie pour toujours. En pénétrant dans le village montagnard et reculé de Vlonqo à la recherche d'une relique dérobée aux Vastayas, elle découvrit le spectacle étrange d'une foule d'humains braillards et enthousiastes. Sur la scène devant laquelle ils se tenaient, un artiste flamboyant se pavanait tel un paon doré, entonnant des chants vastayas d'antan devant un public captivé. Lorsqu'il mit fin à son spectacle, dans un impressionnant étalage de tours de passe-passe que Xayah trouvait des plus miteux, la foule se mit à scander son nom : « Rakan. » Il s'inclina dans un grand geste théâtral. Elle ne vit en lui qu'un simple guignol.
 
Xayah se convainquit d'ignorer cet amuseur, puis remplit avec succès sa mission. Elle s'échappa ensuite, ce qui, devait-elle admettre, était d'autant plus simple que le guignol détournait l'attention des habitants de Vlonqo.
 
Bien qu'elle fît le serment de ne plus jamais croiser le chemin de ce « Rakan », elle était incapable de le chasser de ses pensées. Elle était parcourue par un sentiment étrange et ambivalent, car il y avait chez lui une sorte de légèreté qui l'agaçait autant qu'elle l'attirait.
 
En quittant le village, Xayah s'inquiétait de cette mystérieuse sensation, ce qui la fit baisser temporairement sa garde alors qu'un groupe de mercenaires lui tendit une embuscade. Elle s'attendait à devoir se battre, et était ainsi heureuse de pouvoir se salir les plumes. Une bonne bagarre était l'antidote idéal contre les diversions inutiles des sentiments indésirables.
 
C'est à cet instant-là que Rakan fit une entrée remarquée.
 
Xayah affirma qu'elle n'avait pas besoin de l'aide de ce fanfaron. Rakan affirma qu'il s'en moquait et qu'il ne voulait surtout pas rater cette petite fête. Au cours de la bataille, Rakan se révéla être un allié certes anticonformiste, mais d'une intrépidité et d'une efficacité surprenantes. Il bondissait et pirouettait entre les assaillants, qui n'arrivaient pas à détourner leur regard de lui, ce qui laissait à Xayah tout le temps qu'elle voulait pour les abattre avec une précision dévastatrice.
 
En dépit des protestations de Xayah, Rakan continua à la suivre. Avec le temps, elle accueillit de plus en plus favorablement sa présence et, même si elle rechignait d'abord à l'admettre, le monde lui semblait de moins en moins malade et solitaire. Ils devinrent inséparables, et Xayah entraîna le facétieux danseur guerrier dans sa passion pour la cause des Vastayas. Elle s'était adaptée à ses méthodes fantaisistes, le chaos semé par Rakan lui servant à créer des distractions parfaitement coordonnées. Ensemble, ils combattent pour libérer le flot abondant de la magie d'Ionia et ainsi assurer une prospérité nouvelle pour les Vastayas.
 
L'évasion de Puboe
 
Rakan est insupportable.
 
Il n'écoute jamais. Il passe son temps à admirer ses plumes dorées, comme si elles avaient changé depuis qu'il les a lavées ce matin. Je vais devoir répéter la marche à suivre. Même si, réflexion faite, c'était peut-être un peu compliqué pour une simple mission de sauvetage. Mieux vaut faire simple.
 
« S'ils m'attrapent, ils me tueront », lui dis-je.
 
« Qui ?! » La simple idée que quelqu'un veuille me faire du mal le rend prêt à tuer.
 
« Les gardes », réponds-je. « Les gardes, comme toujours. »
 
« Alors je vais détourner leur attention ! » Il bombe le torse. « À quel moment ? »
 
« Tu verras un éclair vert au moment précis où le soleil se couche. À ce moment-là, attire les gardes de l'autre côté du mur ouest pour que je coure sur le rempart jusqu'à la prison. »
 
« Donc, l'heure de mon spectacle est fixée au moment où le soleil se couche », annonce-t-il comme si l'idée était de lui. « Où est-ce qu'on se retrouve ? »
 
« Au portail. Je lancerai une lame dorée vers le ciel. Mais tu dois y être en moins de dix respirations. » J'arrache une plume sur sa cape. Je sens sa chaleur entre mes doigts. Le souvenir de cette fois où il me tenait dans ses bras à la cascade d'Aphae me revient. Les rayons du soleil qui traversaient les feuillages dessinaient l'ombre du contour de nos plumes superposées. C'était un jour merveilleux.
 
« Je serai à la porte au moment où tu lanceras ta lame », jure-t-il.
 
J'attrape sa main et me penche vers lui. « Je sais. »
 
Le voilà qui fait son grand sourire prétentieux. J'ai envie de le frapper. Ou de l'embrasser. Ou les deux à la fois.
 
« Allez, chéri. Si j'étais toi, je profiterais du couvert offert par la lisière de la forêt pour ne pas me faire repérer. »
 
Notre étreinte est si agréable que j'aimerais qu'elle dure toute la nuit. Mais le soleil se rapproche de plus en plus de l'horizon, et notre cher consul a peu de chances de fuir son cachot défendu par une horde d'acolytes des ombres sans une aide extérieure.
 
Rakan me demande d'être prudente en s'éloignant, le regard levé vers le ciel. Chaque fois qu'il part, mon cœur se morfond. Je sais bien que ce n'est pas la dernière fois que je le vois. Mais un jour, ça le sera.
 
« N'oublie pas, mon amour », murmuré-je dans sa direction. « Quand le soleil se couchera. »
 
Sans être vue, j'avance à vive allure entre les parapets de la forteresse. Toutes ces années passées à échapper aux regards des humains m'ont appris qu'ils ont de nombreux angles morts.
 
Six acolytes défendent la porte menant au cachot. Ils portent des arbalètes à double-tir, des épées à la ceinture et qui sait quoi d'autre encore dans les pochettes fixées à leurs tailles. Je me déplace furtivement le long du mur intérieur jusqu'à me placer à distance de tir. J'attrape cinq de mes plumes et les presse avec soin dans ma paume, de telle sorte qu'elles se trouvent entre mon index et mon pouce. Je suis prête à les lancer à tout instant.
 
Du bruit provient de l'extérieur des murs. Un gong qui retentit. Des cris. De la confusion. C'est certainement Rakan.
 
Les gardes de la prison l'entendent aussi. Mon cœur s'étouffe d'inquiétude. J'espère que mon chéri va bien. Je sais qu'il va bien. Il a intérêt à aller bien, sinon j'irai forcer un nécromancien à le ressusciter pour pouvoir l'assassiner moi-même. Il sait très bien que je le ferai. Je trouverai un moyen.
 
Les gardes quittent leur poste, distraits par l'agitation. Il a fait plus vite que prévu, mais c'est très bien. Ça me permet d'entrer sans avoir à en éliminer un seul.
 
Alors que je suis sur le point d'atteindre la porte du cachot, je vois un autre garde grimper sur le parapet et pointer son fusil sur sa cible. Personne ne met en joue mon Rakan. J'arracherai de mes mains le cœur encore battant de tous ceux qui osent toucher ne serait-ce qu'à une seule de ses plumes. Et je ferai un joli pendentif avec.
 
Je m'interromps. Après tout, les prisonniers n'iront nulle part. J'ai largement le temps de transformer ce garde en passoire.
 
Je me jette en direction du parapet. La première plume que je lance tranche le canon du fusil. Il tombe sur le sol dans un fort bruit de métal. Les autres plumes lui transpercent la poitrine. Il s'effondre comme un sac de navets.
 
« Un intrus ! » s'écrie l'un des gardes du portail.
 
Je me baisse et fais une roulade pendant que des carreaux d'arbalète rebondissent sur le mur ou se plantent dans les panneaux de bois. Tout en restant accroupie, je fonce en direction des acolytes qui se déploient pour avoir un meilleur angle de vue. Je bondis. Ils tirent là où ils pensent que la gravité va me porter, et non là où je suis maintenant : en plein vol.
 
Je lance une nouvelle volée de plumes, qui prennent la forme de lames tombées du ciel.
 
Cinq des gardes tombent, mes plumes plantées dans leurs poitrines. Le seul qui reste debout fronce les sourcils et redresse les épaules, signe qu'il est prêt à se battre. Alors que je touche le sol, il a déjà dégainé son épée.
 
« Ton âme sera mon esclave éternel », grogne-t-il. Dans sa lame, je sens la magie des ombres crépiter, l'essence des vies qu'elle a prises.
 
Je ris. « J'ai tué plus de gens dans mes vingt derniers pas que toi au cours de toute ta vie. »
 
L'acolyte hésite un instant avant de se précipiter vers moi en agitant son épée. Celle-ci laisse derrière elle des traînées ténébreuses. Je n'ai pas le temps pour ça, le soleil va se coucher. Je lui tourne le dos.
 
D'un claquement de mes doigts, mes plumes s'arrachent aux corps derrière le garde et volent jusqu'à moi.
 
J'entends juste après l'épée tomber au sol dans un claquement métallique, puis le bruit sourd de son corps qui s'effondre. Je suis sûre que l'Ordre de l'ombre trouvera un moyen de transformer les âmes de ces hommes en fronde, ou quelque chose du genre. J'ai du mal à comprendre la logique de ces types, mais tant mieux pour eux s'ils pratiquent le recyclage. Il ne faut pas gaspiller l'essence vitale.
 
J'attrape la plume de Rakan et la lance le plus haut possible. Elle reste suspendue en l'air, lançant un message qui ne devrait pas passer inaperçu. Mais il n'y a qu'une seule personne capable de le comprendre.
 
Pendant ce temps, j'ai rendez-vous avec le consul dans le cachot.
 
Il fait de la peine à voir, assis dans sa cage. Tout maigre. À bout de forces. Il a été battu. Il ne lève même pas la tête, pensant que je suis un garde. Lui et sa partenaire sont des Sodjokos, mais son entourage est composé de Vastayas d'autres tribus. Leurs regards tourmentés me remercient bien plus que leurs bouches. Ils savent aussi bien que moi que l'heure n'est pas à la reconnaissance. Nous devons encore sortir de la forteresse.
 
Alors que je guide les prisonniers vers le portail est, je suis surprise par le manque total de gardes. Presque tous les postes ont été désertés. Ce n'est pas censé être un bastion ? Qui s'occupe de leurs tours de garde ?
 
Nous passons devant l'armurerie et la caserne. Voilà le portail. On dirait que Rakan a trouvé les gardes. Et par dizaines. Il est encerclé. Mes plumes se hérissent. Je vais me faire un joli pendentif !
 
Rakan nous rejoint. Alors qu'il parle avec le consul, il fait un sourire tour à tour confiant et interloqué. Akunir est l'un des plus anciens amis de mon père, et le plus important de nos ambassadeurs. J'aurai beaucoup de choses à voir avec lui une fois que nous en aurons fini avec tout ça.
 
« Courez tous jusqu'à la lisière de la forêt », leur ordonné-je.
 
Ils sont pris de panique, mais heureusement, Rakan s'est occupé des fusiliers. Grâce à lui, nous aurons plus de chances de survivre en traversant le champ. « Courez ! » hurlé-je.
 
Akunir est trop lent. Rakan commence à le guider vers la forêt.
 
Le consul l'attrape. « Non. Protégez plutôt Coll. » Rakan se retourne vers elle.
 
Je hoche la tête. Il comprend. Et se met à traîner le consul derrière lui.
 
Je fais un signe de la tête au plus costaud des Juloahs. Il prend Coll dans ses bras. Elle l'appelle Jurelv, et celui-ci jure sur ses cornes de la protéger.
 
Au bout de dix pas, il est frappé par une première flèche, mais il ne s'arrête pas. Il porte Coll jusqu'à la forêt. Les acolytes de l'ombre bondissent derrière eux.
 
« Xayah ! » me crie Rakan. « Arbatube ou feubalette ?! »
 
J'aurais aimé avoir le temps de jouer, mais ce n'est pas le cas.
 
Je me joins plutôt au combat.
 
Et ça ne se passe pas très bien.
 
Pour les acolytes.
 
Nous étions à l'abri sous la canopée lorsque le corps de Jurelv a commencé à ne plus pouvoir ignorer ses blessures.
 
Coll s'agenouille près de son corps. Les feuilles baignent dans son sang. Nous avons déjà prié pour que son esprit retrouve nos ancêtres dans la joie et dans la paix. Sa famille le pleurera plusieurs lunes durant.
 
Je suis habituée à la mort. Elle ne m'émeut plus autant qu'avant. Rakan est très affecté. Je dois être forte, pour lui.
 
Au moins, le consul est sauf. Il retire la main qu'il avait posée sur l'épaule de sa femme et se tourne vers moi.
 
« J'ai des amis au sud », dit-il. « Je dois informer le Kinkou. »
 
« Les humains ont rompu le pacte. » Je sens mon sang bouillir. « Comment osez-vous ne pas le considérer comme une grave violation ? Pour eux, la magie représente le pouvoir. Pour nous, c'est la vie. Ils ne respecteront jamais nos frontières. »
 
« Les humains ne sont pas une race unie, Xayah. Seuls Zed et ses ombres ont rompu le pacte. Ils ne représentent pas l'intégralité des hommes. »
 
« Vous êtes naïf. Vos amis du sud vous trahiront. Et ensuite ils s'en prendront à nous. »
 
« Le Kinkou est composé de gens honorables. Ils me croiront. Je leur fais confiance. »
 
« Donc, vous n'êtes pas seulement naïf. Vous êtes un imbécile. » Akunir est choqué que j'ose m'adresser à lui en ces termes. Je n'ai aucune envie d'être diplomatique. Ce n'est pas ça qui fera revenir les morts.
 
Coll se relève. La douleur et la colère se lisent sur son visage. « Je retourne au nord, Akunir. Je vais leur dire ce qu'ils nous ont fait. »
 
Honnêtement, je ne la pensais pas capable de dire ça.
 
Les yeux d'Akunir semblent s'éteindre. « Coll, non. »
 
« Je dois annoncer la mort de Jurelv à ses proches et le pleurer avec eux. Puis je rassemblerai des armes et je préparerai la tribu au combat. »
 
« Tu ne peux pas faire ça ! » assène le consul.
 
Coll l'ignore. « Je renonce à mon engagement auprès de toi. Je rejette ton engagement auprès de moi. »
 
« Coll... Je t'en supplie. » Sa voix fléchit.
 
« Non », dit-elle.
 
Le consul fait un pas vers elle, mais Rakan l'arrête.
 
« Je dois parler avec ma partenaire », dit Akunir à Rakan. Et à ses gardes.
 
Mais Coll s'est déjà détournée de lui. Elle me regarde, et je ne vois plus en elle la femme d'un diplomate. Je vois une guerrière. Elle rassemble ceux qui lui sont loyaux, à savoir tous sauf deux des proches du consul.
 
« Merci, Xayah », dit Coll avant de se tourner vers le nord et de s'éloigner dans la forêt.
 
Akunir et ses gardes la regardent partir, puis se dirigent sans un mot vers le sud.
 
Rakan s'approche de moi. Je sens son cœur battre à la même vitesse que le mien.
 
« Promets-moi qu'il ne nous arrivera jamais rien de tel, mieli », dis-je.
 
« Nous ne sommes pas comme eux, miella », m'assure-t-il. « Et nous ne le serons jamais. »
 
Je regarde Coll disparaître parmi les arbres.
 
« Et maintenant, on va où, Xayah ? »
 
« Restons encore un peu ici », murmuré-je.
 
Je blottis mon visage contre sa poitrine. Il enroule sa cape et ses bras autour de moi. Ma tête se soulève et redescend au rythme de sa respiration. Je pourrais rester comme ça pour toujours.
 
« Répète-le-moi », lui dis-je.
 
« Nous ne sommes pas comme eux », reprend-il. « Nous ne sommes pas comme eux. »
 
Il sourit et m'embrasse sur le front. Je me remémore le serment que nous avons fait à la cascade d'Aphae. Son cœur bat pour moi et le mien pour lui. Je suis chez moi dans ses bras, sous son souffle, avec son sourire.
 
Rakan est le meilleur de tous.
 
Rakan - Charmeur
 
Aussi lunatique qu'il est charmeur, Rakan est un trublion vastaya tristement célèbre, et le plus grand danseur guerrier de l'histoire de la tribu Lhotla. Pour les humains qui vivent dans les hautes terres d'Ionia, son nom est depuis longtemps synonyme de festivals endiablés, de fêtes déraisonnables et de musique anarchique. Peu de gens savent cependant que cet histrion ambulant est également le partenaire de Xayah, la rebelle, dont il défend avec ferveur la cause.
 
Les derniers Vastayas de la tribu Lhotla vivent à la lisière des forêts mystiques ancestrales d'Ionia. En ces lieux, la magie se respire comme de l'air et l'écoulement du temps importe peu. Pour ces créatures chimériques, les royaumes des mortels sont un désert impitoyable, presque entièrement dénué de magie. Rares sont ceux qui osent s'aventurer dans ces contrées stériles, mais Rakan, lui, arpente depuis longtemps un chemin bien plus risqué. À la fois explorateur, émissaire et collecteur de chants pour sa tribu, il voyage au bord des courants magiques du monde.
 
Vaurien divertissant pour les uns, troubadour des tavernes et des fêtes de village pour les autres, Rakan se satisfaisait des paisibles aventures de sa vie de vagabond... jusqu'au jour où il fit par hasard la connaissance de Xayah lors du festival des moissons à Vlonqo.
 
Lorsqu'il la vit dans la foule, Rakan entonna l'une de ses vieilles chansons et émerveilla le village tout entier de son plumage étincelant. Alors que d'innombrables femmes, humaines ou vastayas, avaient déjà succombé à son charme, cette corneille violette y semblait insensible, tout en le remarquant néanmoins. Comment pouvait-elle le voir et choisir de ne pas s'abandonner à lui ? La réponse à cette énigme promettait d'être compliquée.
 
Intrigué, le danseur guerrier décida d'accompagner Xayah dans ses voyages. Il se prit de fascination pour son appréhension du monde. Elle semblait toujours parfaitement préparée, réservée et réfléchie, là où il était insouciant, affable et frivole. Pourtant, chaque fois qu'une situation dangereuse se présentait, ils combattaient de concert, avec une incroyable harmonie. Bien vite, le duo devint inséparable.
 
L'ayant courtisée pendant des mois, Rakan commença à voir le monde à travers les yeux de Xayah. Inspiré par la détermination singulière de sa partenaire, il s'associa à sa croisade pour reprendre ce que le peuple des Vastayas avait perdu.
 
Xayah lui avait donné une raison d'être. Rakan était tombé amoureux d'elle.
 
Rien de rime avec arbatube
 
« Depuis les villages en contrebas, deux chemins mènent à la forteresse du monastère », annonce Xayah.
 
Je suis son regard et découvre deux escaliers dorés descendant du temple de la montagne vers les fermes de la vallée. Chaque maison de bois abrite sans doute toute une famille. C'est là que des mortels naissent, décèdent et, le plus important, imaginent de nouvelles chansons.
 
Sans doute avec des harpes et des tambours. Et peut-être des flûtes ? Quand j'aurai le temps, il faudra que je me fasse une flûte en roseau. Enfin, d'abord, je dois brosser ma cape. Est-ce que j'ai bien pensé à nettoyer mes plumes ? Il y a sûrement une auberge dans ce village, là-bas. Qu'est-ce que je ne ferais pas pour une bouteille de vin.
 
« Rakan... » dit Xayah.
 
Ah mince. Elle était en train de m'expliquer son plan. Je me reconcentre sur son visage, sur son sourire en coin. Les derniers rayons du soleil couchant se reflètent dans ses yeux. J'aime tellement ses cils. J'ai envie de...
 
« Répète-moi ce que je viens de t'expliquer. »
 
Un truc en rapport avec le monastère. Elle était, euh...
 
« Je te retrouve à... » dis-je, mais j'ai déjà perdu le fil. J'attrape l'une des plumes sur ma tête pour tirer dessus, dans l'espoir qu'il en sorte une idée.
 
Un faible éclat de lumière luit sur sa pulpeuse lèvre inférieure. Ses lèvres sont mauves, aujourd'hui ? Elles étaient violettes, hier.
 
« S'ils m'attrapent, ils me tueront », dit-elle.
 
Cette simple idée me coupe le souffle. Je sens qu'une grimace se dessine sur mon visage. « Qui ?! » demandé-je.
 
« Les gardes », répond-elle. « Les gardes, comme toujours. »
 
« Alors je vais détourner leur attention ! À quel moment ? »
 
Elle lève le doigt vers le ciel. « Tu verras un éclair vert au moment précis où le soleil se couche. À ce moment-là, attire les gardes de l'autre côté du mur ouest pour que je coure sur le rempart jusqu'à la prison. »
 
« Donc, l'heure de mon spectacle est fixée au moment où le soleil se couche », dis-je. « Où est-ce qu'on se retrouve ? »
 
« Au portail. Je lancerai une lame dorée vers le ciel. Mais tu dois y être en moins de dix respirations », dit Xayah en arrachant une plume sur ma cape.
 
« Je serai à la porte au moment où tu lanceras ta lame. » S'il y a bien une chose qui est certaine, c'est celle-là.
 
« Je sais. »
 
Elle hoche la tête puis m'indique le chemin le plus sûr à emprunter. Elle prévoit toujours tout, et c'est pour ça que je sais qu'elle s'en sortira sans problème. Oh, le ciel est magnifique, là tout de suite. Ce nuage-là, on dirait une aubergine. J'avais vu un chien, une fois, qui...
 
Je n'aime pas cet escalier. Mais alors pas du tout. La pierre est recouverte d'une feuille d'or qui est presque de la même couleur que mes plumes. C'est extrêmement vexant. J'aimerais bien en changer la couleur, mais ça consommerait de la magie. Et je ne peux pas me permettre d'être fatigué quand elle a besoin de moi. Xayah m'a sans doute envoyé par ici en sachant que mon plumage se fondrait avec le décor. Mais une cape rouge irait bien mieux avec ces marches. Ou alors indigo ? Qu'est-ce qui m'attend à cet angle ?
 
Encore des marches. Il n'y a vraiment que les humains pour rendre la montagne ennuyeuse avec des surfaces plates ! Je ferais mieux de grimper par la falaise. Mais il me semble bien que Xayah m'a dit de prendre l'escalier...
 
Je ramasse des cailloux et je commence à jongler avec. J'entends la magie se tordre de douleur vers le nord, dans les racines entortillées de la forêt de Lhradi.
 
Le chant de la forêt parvient jusqu'à ma tête et je commence à l'entonner.
 
« Qu'est-ce que c'était ? » dit une voix juste au-dessus.
 
Une entrée ! Un garde humain apparaît. Ses vêtements sont aussi noirs que les ombres.
 
« Qui es-tu ? » demande-t-il.
 
« Je suis Rakan ! » réponds-je. Comment quelqu'un peut-il ignorer cela ?
 
« Qui ça ? »
 
Lui, je ne l'aime pas. Je l'aime encore moins que les marches.
 
« Je suis Rakan ! Le danseur guerrier de la tribu Lhotla. Je suis le chant de l'aurore. La danse de la lune de minuit. Je suis l'ensorceleur qui... »
 
« C'est ce saltimbanque vastaya », l'interrompt un autre garde. Lui aussi, ses vêtements sont ennuyeux. Je n'en ai jamais vu de tels dans cette région.
 
Le premier garde porte une amulette en or brillante sur la poitrine. Je m'en saisis.
 
« Hé ! »
 
« Qu'est-ce que c'est ? » demandé-je. Il ne mérite pas d'avoir ça. Quoi que ce soit.
 
Il essaie de me la reprendre, mais je la fais tourner autour de ma main, tout en continuant à jongler avec les cailloux.
 
« Rends-moi ça ! »
 
Je jette mes cailloux sur son visage.
 
« Non. » Et, le plus innocemment du monde, je lui demande : « Est-ce que c'est important ? »
 
Il dégaine deux épées crochets. J'en attrape une avant qu'il ne réussisse à les lever.
 
« Ouvre le portail et je te rendrai ton... euh... truc qui brille », lui proposé-je en faisant tourner son amulette dans ma paume avant de la faire rouler sur la longueur de mon bras.
 
Mais ce drôle préfère se jeter sur moi ! Je bondis par-dessus son attaque et atterris derrière lui. Il se retourne pour me frapper encore une fois. Je plonge sous sa lame et le frappe avec mon derrière pour lui faire perdre l'équilibre. Il tombe dans l'escalier en criant.
 
L'autre garde regarde son ami dégringoler, puis se retourne vers moi. Je hoche la tête.
 
« Non mais franchement, il y a des gens qui ne savent pas qui je suis ? »
 
Celui-là tente de m'embrocher avec sa lance. Je me contorsionne pour l'éviter et l'enveloppe de ma cape à plumes pendant un instant. Aveuglé, il trébuche et s'effondre. En tombant sur son bouclier, il est précipité à son tour dans l'escalier en émettant des bruits de claquement. Jusqu'à percuter son ami qui était tombé là avant lui.
 
Sous le choc, ils se retrouvent tous les deux affalés par terre. Je ris. Là, j'aime déjà mieux cet escalier.
 
« Comme danseurs, vous êtes nuls », leur dis-je en vérifiant s'ils ont sali ma cape.
 
Les deux types se relèvent péniblement et me regardent.
 
« Vous allez bien ? » demandé-je, heureux de la rigolade qu'ils m'ont procurée.
 
Ils remontent les marches à toute allure en rugissant. Pauvres ingrats.
 
Je bondis pour m'éloigner d'eux et demande : « Vous connaissez la différence entre une fête et un combat ? »
 
Ils m'assaillent sans relâche avec leurs armes.
 
« La première est un jour où on s'amuse », dis-je en les renvoyant dévaler les marches. « Le second est... plus court. »
 
Un gong assourdissant retentit derrière moi. Je souris. Maintenant, on va s'amuser.
 
« Il va falloir faire mieux que ça ! » crié-je tout en courant, pour narguer mes poursuivants. Cela dit, il va falloir que je me sorte de là. Ça fait vingt gardes, là. Bon, peut-être trente. En tout cas, ça fait beaucoup.
 
Il faut dire que courir au milieu de leur dortoir n'était pas une bonne idée. Mais ça m'a au moins permis de me refaire une beauté.
 
Certains des gardes portent des arbalètes bizarres. Elles ont un tube qui crache du feu. Je ne me rappelle plus de leur nom. Mais je vais les appeler « arbatubes ». Leurs tirs explosent tout autour de moi en creusant des trous dans les murs. Je plonge pour sortir de la salle.
 
Je me glisse dans la cour, non sans faire une roulade pour y ajouter un peu de panache. Le portail est ouvert. Je pourrais y foncer, mais Xayah a besoin de moi.
 
Caché dans une alcôve, un garde se jette sur moi avec un gros arbatube. Ou alors « une feubalette » ? Il actionne la détente. Je bondis vers lui en passant sous le tir.
 
« Qu'est-ce qui rime avec arbatube ? » crié-je.
 
Je projette le garde en l'air d'un coup de pied. Alors qu'il retombe, je fais une vrille et l'accueille avec une gifle. Le bruit est plus fort que celui de son arme.
 
« Et vlan ! » dis-je, comme pour y faire écho. L'humain fait une roulade pour se redresser et dégaine une courte épée. « Tu n'as toujours pas compris le message ?! »
 
Je me demande s'ils ont une cuisine. S'ils ont du chocolat, c'est là que j'en trouverai.
 
La luminosité du ciel change. Je me propulse en l'air pour vérifier où est le soleil. Il disparaît derrière les collines, suivi par un éclat de lumière verte.
 
« Que la fête commence ! » dis-je en hurlant. Voilà, j'ai tout le château à mes trousses.
 
« Rends-toi ! » crie un garde portant un chapeau de métal. « Non ! Je dois vous distraire ! » lui réponds-je. Il me regarde avec un air confus. La prochaine gifle, c'est pour lui.
 
Une pluie de flèches surgit du mur opposé. Je fais des embardées pour les éviter tout en savourant leur sifflement alors que leurs empennages me frôlent.
 
Est-ce que ce chapeau de métal m'irait bien ?
 
La lame dorée reste suspendue en l'air un court instant avant de retomber. Xayah est prête à partir.
 
Je prends ma première respiration. Elle m'a dit d'en prendre dix, mais rien que quatre, c'est déjà trop long. J'ai besoin de savoir qu'elle est sauve.
 
« Tu veux voir un truc épatant ? » demandé-je à l'humain le plus proche.
 
Il n'a pas l'air enthousiasmé. Je fais une roulade vers le groupe et apparais derrière lui. Il se retourne juste à temps pour se retrouver pris dans ma cape. Mes plumes le projettent en l'air en le faisant tournoyer comme une toupie. Jusqu'à présent, mon record est de douze tours, mais c'était sur une colline.
 
Deuxième respiration. L'humain retombe au sol au bout de neuf tours. Zut. Je n'ai pas le temps de réessayer.
 
Troisième respiration. Il faut que je file là où Xayah a besoin de moi.
 
Je monte sur le rempart puis me projette depuis le toit jusqu'au portail.
 
Je prends ma quatrième respiration en plein air.
 
Xayah court vers le portail avec de jolis Juloahs ; ils sont poilus, là où nous, nous avons des plumes colorées. Ils sont sans doute de la tribu Sodjoko. Ils sont trop guindés pour moi, mais j'aime bien l'épaisse traînée de poils qui court à l'arrière de leurs avant-bras. Je devrais faire pareil avec mes plumes. Mais le sarong que porte l'aîné, ça, ça ne va pas être possible.
 
« On ne va jamais y arriver », crie-t-il. « Ils ont des fusils ! »
 
« Tu veux dire des arbatubes ? » réponds-je.
 
Akunir me regarde, l'air ahuri.
 
« Ils n'ont plus de munitions », lui expliqué-je. « Leurs arcs longs xinis non plus. »
 
« Quoi ?! Mais comment ? »
 
« Je suis Rakan. » Que les humains ne le sachent pas, d'accord, mais les miens ?
 
« Courez tous jusqu'à l'orée de la forêt », dit Xayah.
 
Une dizaine d'hommes couverts de farine et de chocolat surgit du poste de garde. Si on y ajoute des œufs, on pourrait faire ce truc qu'ils appellent un « gâteau ». Cela dit, je préfère les tartes...
 
« Courez ! » hurle Xayah. J'attrape le vieux Juloah et le tire derrière moi.
 
Coll s'agenouille devant le corps de son garde. Xayah et elle prient pour que son esprit trouve nos terres. L'une de ses cornes est brisée. Son sang forme des flaques dans les feuilles autour de lui. Coll retire la dernière flèche de son corps. Quand bien même les humains l'avaient blessé, il l'avait portée jusqu'ici.
 
Ce Juloah n'aurait pas dû mourir ici. Quelqu'un l'aimait. Ils chanteront ses chansons. Mais seul le silence apportera une réponse.
 
Mes yeux débordent de larmes. Tendrement, je chante pour lui, et pour le deuil de sa famille.
 
Xayah reste debout, les poings serrés. Elle ne le pleurera pas maintenant. La douleur viendra cette nuit, quand elle pensera que je suis endormi. Je la connais bien. Je l'embrasserai pour dissiper son chagrin.
 
Le consul se nomme Akunir. Il était peut-être danseur guerrier, dans sa jeunesse. Xayah et lui se disputent sur des questions de politique.
 
Coll embrasse le front de son garde. Sa mâchoire est crispée. Sa colère est plus forte encore que celle de Xayah. Elle porte un regard noir sur son mari, Akunir. Elle attend qu'il l'écoute depuis bien trop longtemps.
 
« Je retourne au nord, Akunir », dit Coll en se redressant. « Je vais leur dire ce qu'ils nous ont fait. » Ses bras, tendus de chaque côté de son corps, sont aussi raides que des branches.
 
« Coll, non », proteste Akunir.
 
« Je dois annoncer la mort de Jurelv à ses proches et le pleurer avec eux », dit-elle. C'était sans doute le nom du garde. Il était peut-être gentil. J'aime les traits que fait son sourire sur son visage. « Puis je rassemblerai des armes et je préparerai la tribu au combat. »
 
« Tu ne peux pas faire ça ! » s'écrie le consul.
 
« Je renonce à mon engagement auprès de toi. Je rejette ton engagement auprès de moi », dit-elle froidement.
 
Akunir semble avoir été poignardé. Il ne s'en est pas rendu compte quand nous dévalions la colline ? Ou dans la forêt ? Ou auprès du garde mort ? Cette décision remonte à longtemps. Ça fait plusieurs lunes.
 
« Coll... Je t'en supplie. »
 
« Non », dit-elle posément. Il s'avance pour l'attraper. Je l'en empêche.
 
« Je dois parler avec ma partenaire », dit-il.
 
Je sens son souffle sur mon menton. Il a mangé un fruit guloo récemment. Mon nez touche presque son front. Il me fixe froidement.
 
Je hoche la tête et hausse les épaules. Pas besoin de dire quoi que ce soit. Le silence est plus parlant.
 
Les deux gardes qui lui restent se crispent. Ils ne veulent pas danser avec moi. Je suis Rakan. Ils savent qui je suis. Nerveux, ils observent Xayah, les mains sur ses lames. Ils savent aussi qui elle est.
 
« Merci, Xayah », dit Coll avant de s'éloigner en boitant.
 
Akunir et ses gardes la regardent partir. Sans un mot, ils se dirigent vers le sud, nous laissant seuls.
 
Je m'approche de Xayah. Je sens qu'elle est triste pour Jurelv, Coll et Akunir. Je boirai du vin, ce soir. Puis je chanterai des chansons grivoises.
 
« Promets-moi qu'il ne nous arrivera jamais rien de tel, mieli », dit-elle.
 
« Nous ne sommes pas comme eux, miella. Et nous ne le serons jamais », réponds-je. Je sens qu'elle est inquiète. Elle est plus intelligente que moi pour plein de choses, mais l'amour la rend bête, parfois.
 
« Et maintenant, on va où, Xayah? »
 
« Restons encore un peu ici. »
 
Je l'enveloppe dans ma cape et dans mes bras. Tout à l'heure, je vais la chatouiller. Nous rirons et nous boirons. Elle préparera notre prochain plan, et moi, je chanterai. Je sens sa joue contre ma poitrine. Je suis content que Xayah ait besoin de moi en cet instant.
 
« Répète-le-moi », me demande-t-elle.
 
« Nous ne sommes pas comme eux », lui dis-je. « Nous ne sommes pas comme eux. »
 
[Cinématique] Xayah et Rakan : Magie sauvage
Mise à jour sur le PBE (12/04)
 
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  • This commment is unpublished.
    bref · 7 years ago
    franchement j'ai était déçu de cette annonce de perso dans le fond j'aime beaucoup la symbiose entre les perso mais j'aurais plus préférer un truc à la kindred/kled que ça ou l'on retrouve pas vraiment cette symbiose entre perso à part des sort qui deviennent trop puissant quand il duo et puis bien que j'aime le gameplay de rakan même si j'att de voir si il est pas trop fort dans le temps xayah j'la vois vraiment comme une taliyah pour bronze... surtout que les mécanique et dégâts son beaucoup plus puissant qu'un perso comme taliyah mais bon si c'est ça la soluce de relance des adc mettre un perso perma pick ou ban comme varus y'a quelque semaine je vois pas l’intérêt mais bon je vois bien d'autre adc revenir avec les changement d'item mais taliyah me parait vraiment au dessus de tout les adc...
  • This commment is unpublished.
    Malcolm Graves · 7 years ago
    J'ai bien aimé les histoires . Celle de Rakan m'a bien fais rire quand il écoute pas et qu'il appel les fusils "arbatube" x)
    Ça reste sympa dans l'essemble . Avoir les points de vue des deux est une bonne idée.
  • This commment is unpublished.
    Mandraker · 7 years ago
    J'aimes bien leurs histoires et leurs complicité, mais j'ai l'impression que les champions s'enchainent les uns après les autres et aucuns n'arrives à la cheville de tout ce qui a entouré Jhin et c'est dommage
    • This commment is unpublished.
      Anarky · 7 years ago
      J'avoue que Jhin c'était génial comme histoire, t'as envie d'en savoir plus. Mais il est pas complètement étranger à ce qu'il se passe chez les Vastayas d'une certaine manière, car l'histoire de Jhin nous indique que c'est à cause de lui si Zed est devenu ce qu'il est aujourd'hui (choqué par les atrocités de ses "spectacles" ça l'a marqué et l'a un peu fait basculé du côté obscur). Je serais même pas étonnée qu'il finisse par avoir un rôle plus actif dans le lore d'autres champions, il y a de quoi avec lui en tout cas.
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