S'il n'y a pas encore de convention dédiée à l'univers de League of Legends (Même si on peut rappeler
la Lyon eSports qui était 100% League of Legends cette année, mais qui reste cependant une LAN), les conventions classiques ont toujours du League of Legends à montrer, à travers des cosplays, des stands de certaines associations, de l'animation, ou de la contrefaçon.
Le temps où Riot s'aventurait dans les conventions françaises est en tout cas assez loin. Après un passage à la Japan Expo plutôt réussi, et plusieurs incursions sur le stand d'Asus de la Paris Games Week, les apparitions d'un stand Riot, ou même semi-Riot (Comme dans le cas du stand Asus de la PGW) sont devenues plutôt rares, et ce sont plus les tournois qui profitent d'une certaine présence de Riot. Une politique qui n'est d'ailleurs pas spécifique à la France, puisqu'on peut se rappeler que Riot a également abandonné la Gamescom, une convention européenne bien connue. En dehors de l'Europe par contre, Riot semble garder quelques passages par des conventions comme les PAX, ou d'autres initiatives plus localisées.
Évidemment, on ne s'attendait pas à ce que ce Toulouse Game Show Springbreak ait un stand Riot, mais c'est toujours une occasion de prendre la température du monde du cosplay, de voir les initiatives d'association ayant des rapports avec League of Legends, ou de voir si le marché noir des produits dérivés se porte bien. Prêts à faire un tour ? Allons-y !
Ambiance : La convivialité habituelle
Si vous connaissez les deux éditions du TGS, alors ce qui va suivre ne devrait pas trop vous surprendre. Le TGS Springbreak est une version plus petite du premier, davantage dédié au monde de l'animation qu'au monde du jeu vidéo, et dans un endroit différent, mais qui a la réputation d'être plus convivial.
Pas de changement sur le sujet cette année. Pour avoir fait les deux éditions cette année et l'année dernière, oui, ce TGS Springbreak est fidèle à sa réputation. On retrouve beaucoup de stands de l'an dernier, une scène bien animée, et une foule qui semble apprécier ce qui est proposé. Les contrôles de sécurité et les interdictions de certaines armes sont toujours présents, mais il semble que cela a été moins gênant qu'au TGS, probablement parce que cette fois, ces restrictions étaient attendues, contrairement au TGS, où la mise en place de l'état d'urgence s'était faite quelques semaines seulement avant l'évènement.
Cosplay : Un léger recul ?
Au niveau du cosplay, si on s'en tient à ce que nous avions pu voir
l'an dernier, on peut voir un léger recul, à nuancer cependant, puisque je n'ai pu être sur place que le dimanche, du fait de problèmes de transports. Mais même en tenant compte de ce fait, la convention m'a semblée bien moins fournie en cosplayers de League of Legends, et potentiellement en cosplayers tout court. Une chose confirmée par les cosplayers à qui j'ai posé la question, et qui étaient plutôt habitué au TGS Springbreak. Voici malgré tout quelques photos :
Cosplayers inconnus
Cosplayers inconnus
Un petit encouragement à Aya Line au passage, qui, malgré son handicap, n'a pas hésité à laisser parler sa passion ! :)
Est-ce la faute aux restrictions sur les armes qui nuit à l'envie des cosplayers ? Le signe du déclin de la convention ? L'absence de Riot sur les conventions françaises qui réduit la motivation ? Je ne saurais pas le dire. À la Paris Game Week, j'avais remarqué aussi un nombre de cosplayers de League of Legends en baisse, mais il y avait une bonne raison à cela, puisque Riot n'était pas présent cette année. Ici par contre, difficile d'attacher un tel motif à une convention qui n'a jamais eu la présence de Riot.
Un tour chez Winter Is Past
Fort heureusement, il y en a qui ne manquent pas à l'appel, et qui ravivent le plaisir d'être venu. Si vous avez déjà été au TGS ces dernières années et/ou si vous suivez nos articles,
Winter Is Past est une association, qui regroupe de talentueux cosplayers, et qui propose de l'animation, des tutoriaux, etc... Le tout sur un stand bien aménagé.
Les cosplays réalisés par les membres de l'association sont exposés sur le stand !
J'avais déjà eu le plaisir de faire un tour sur leur stand au TGS, et c'était un plaisir de voir tout ce qu'ils faisaient. Tutos, démonstrations, exposition, concours, animations, ils font un travail plutôt remarquable. On ne peut que les encourager !
Ces accessoires ont été imprimés en 3D ! La finition est est millimétrée !
Vous l'aurez compris, le stand est bien fourni en matière d'accessoires sur le jeu
Et tout le monde travaille dur !
La plus grande surprise de ce TGS fut néanmoins pour moi le marché noir de League of Legends. Habitué à voir des stands de vente remplis de chapeaux Teemo, Veigar, Kennen, Rammus, etc... de figurines, de porte-clés, et autres divers produits dérivés sur le jeu, je n'ai cette année vu qu'un seul stand proposant des produits du jeu. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est une mauvaise nouvelle, puisqu'il s'agit après tout d'une vente qui est tout sauf autorisée, bien que Riot n'ait jamais été furieusement actif dans le domaine de la répression de ce genre de ventes. Mais cela reste une surprise.
Sur le seul stand vendant du LoL, il y avait de quoi acheter...
Mais un seul stand, cela reste très limité
Que retenir de ce TGS Springbreak finalement ? Eh bien, on sent peut-être une certaine démotivation dans le monde du cosplay, peut-être due comme nous l'avons évoqué, aux drastiques mesures de sécurité, mais cela n'empêche pas les plus fidèles de rester à leur poste. Depuis la Paris Games Week, j'ai pu remarquer que l'état d'urgence et le plan vigipirate a eu raison de la motivation de plusieurs cosplayers. C'est bien dommage, et on espère de tout cœur que la Japan Expo de cette année ne sera pas ternie par de l'excès de zèle sur le sujet, qu'il soit nécessaire ou non.